L’anxiété généralisée constitue le trouble anxieux le plus courant. Elle touche entre 5 % et 8 % de la population. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, surtout après 40 ans. À partir de cet âge, une femme sur dix est concernée.
Vidal.fr
Si vous me connaissez, vous savez que je ne prône pas le positivisme à outrance.
Parce que je sais ce que ça fait de recevoir des injonctions au bonheur lorsqu’on est au fond du trou.
Si jamais vous ne l’avez jamais vécu, sachez que c’est le meilleur moyen pour enfoncer le clou (ou de s’enfoncer dans la dépression).
Par contre, j’aime à trouver le côté positif de toutes choses.
L’anxiété, c’est positif ?
Je vis avec un trouble anxieux depuis si longtemps que je ne saurais dire à partir de quand ça a commencé.
Un des côtés positifs que j’ai trouvé à mon trouble anxieux est celui-ci : je suis parée à toutes épreuves !
Et oui, j’imagine en permanence des scénarios catastrophe ! Donc la réalité est toujours moins pire que ce que j’avais anticipé.
Parce que je suis anxieuse, je me suis formée au secourisme et je connais les gestes qui sauvent.
Parce que je suis anxieuse, mon sac est rempli d’objets contradictoires et utiles : éventail, parapluie, lunettes de soleil… quelque soit le temps, je suis équipée !
Parce que je suis anxieuse, je suis plus que ponctuelle. En fait, j’arrive toujours en avance, quitte à me balader dans le quartier en attendant l’heure de mon rendez-vous. Et je découvre parfois de petites pépites en flânant ainsi.
Parce que je suis anxieuse, mes voyages sont toujours bien organisés, même s’il m’arrive quand même d’oublier des trucs, j’avoue ! Et je me laisse au moins 1 journée « planning libre » pour profiter un peu du moment une fois sur place.
L’anxiété, c’est pas relou ?
Si, il faut le dire. Les crises de panique sont pénibles (et douloureuses) à vivre. Et je m’empêche de faire certaines activités parce que je sais que je risque fort de faire une crise.
Je ne conseille à personne de vivre avec un fardeau pareil. Donc bien sûr que cet article n’a pas vocation à faire l’apologie de l’anxiété.
Mais je préfère me focaliser sur ce que ça m’apporte de positif que le négatif. Sinon je n’avancerais pas dans ma vie, je resterais coincée chez moi en espérant que le ciel ne me tombe pas sur la tête (ce que je fais en période de grosse crise).
C’est pourquoi j’ai mis quelques trucs en place pour me soulager un peu l’existence.
Comment vivre avec l’anxiété au quotidien
Premièrement, je médite un peu tous les jours.
La méditation, c’est faire le tri dans ses pensées pour éviter de les ressasser inutilement : je garde les pensées utiles et/ou agréables, je me débarrasse des autres en me permettant de n’y penser qu’une fois.
Si tu es dans la déprime, tu vis dans le passé. Si tu es anxieux, c’est parce que tu vis dans le futur et si tu vis en paix, c’est que tu vis dans le présent.
Lao Tseu
Ensuite, pour lutter contre l’anxiété, il faut vivre au présent. Essayer de ne pas se projeter dans le futur. Plus facile à dire qu’à faire, je sais bien.
Mais trouver une activité qui permette de se recentrer pendant quelques minutes, ou quelques heure, c’est déjà un bon début.
S’évader aussi, que ce soit par la lecture, une balade ou en jouant – choisissez l’activité que vous préférez.
Je pars du principe que chaque moment passé à ne pas s’inquiéter, c’est toujours ça de pris !
J’ai essayé le neurofeedback aussi, que ma neuropsychologue m’avait conseillé suite à un bilan. Je n’ai pas fait une cure complète, donc je ne saurais dire ce que ça fait sur le long terme, mais juste une séance et les résultats étaient vraiment bluffant ! Je me suis sentie tellement légère après la séance, je ne m’étais jamais rendue compte que je vivais avec une chappe de plomb sur les épaules en permanence.
Les séances de magnétisme crânien aident bien aussi, car on chasse le stress hors du corps, ce protocole a un effet détente assuré !
Et vous, comment vivez-vous votre anxiété ? Y trouvez-vous de bons côtés ?