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La magie

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la magie (ce n'est pas forcément ce que vous croyez)

J’avais un peu commencé à vous parler de la magie dans cet article sur la magie de Noël.

Mais je n’étais pas allée très loin dans les explications techniques !

Qu’est-ce que la magie ?

Déjà, petite précision, ici on ne va pas parler de prestidigitation. Non. Je vais vous livrer ma vision de la magie telle qu’on l’entend dans les contes de fées (ou de sorcières, plus exactement).

La magie est l’art de manipuler les énergies subtiles.

Et oui, tout simplement !

Je sais qu’on s’imagine un monde de grimoires occultes, de rituels complexes et je ne dis pas que cela n’existe pas, mais la magie « pure » est bien plus simple que tout cela.

Par exemple, un.e énergéticien.ne (celui ou celle qui pratique le magnétisme, pas celui ou celle qui s’occupe des énergies fossiles ou renouvelables), un.e chamane, un.e druide.sse, etc. sont des magicien.ne.s !

Un rapide historique de la magie

Les premières pratiques magiques remontent sûrement aux débuts de l’humanité, mais les premières traces remontent à l’antiquité.

Comme il s’agissait principalement de tradition orale, nous ne savons pas exactement en quoi consistaient les rituels, mais les Égyptiens ont laissé des illustrations sur leurs temples.

Parce que, oui, la magie a toujours été liée aux religions, même si l’Obscurantisme nous a fait croire que c’était antagonique.

En Égypte et en Grèce, elle était l’apanage des prêtres dans les « Mystères », des temples fermés aux personnes extérieures, mais des textes attestent des pratiques magiques qui y étaient pratiquées.

Chez les Gaulois, ce sont les druides qui la pratiquent jusqu’au Moyen-Âge, où ils ont fini par disparaître (officiellement, puisque si leurs traditions orales ont réussi à perdurer jusqu’à aujourd’hui, c’est qu’ils sont restés cachés).

Bien sûr, en Amérique du Nord, les Hommes-Médecine en sont les gardiens. En Asie, les chamanes de Mongolie ont la même fonction.

Ce ne sont bien sûr que quelques exemples, il serait bien trop long (mais passionnant !) de tous les lister.

Ces prêtres et prêtresses (les Vestales à Rome, par exemple, font partie d’un Mystère) ont un lien direct avec ce qu’ils vénèrent : des énergies invisibles mais puissantes, les divinités.

Le terme technique est « égrégore » : un amas d’énergie modelé par des siècles de dévotion et qui répond selon la manière dont il a été codé. D’où des rituels précis à faire, des prières exactes à prononcer, pour déclencher l’action dont on a besoin.

Le tabou de la magie en France

La France étant la fille aînée de l’Église, et après des siècles d’Inquisition et de chasse aux sorcières, les magiciens (quelle que soit leur tradition d’origine) se sont cachés.

Lorsque le New Age est arrivé dans les années 70, les pratiques sorcières sont revenues en France sous la forme de « chamanisme ». Le terme « néo-chamanisme » est bien plus exact, car ces pratiques sont faites d’amalgames de plusieurs traditions. C’est ce qu’on appelle du syncrétisme.

Le chamanisme cliché qu’on nous vend aujourd’hui, avec un tambour d’homme-médecine, un mala de tradition hindouiste et un sarouel (venu du Maghreb) est l’exemple parfait de ce syncrétisme.

Voire même de l’acculturation avec le terme « chamane » qui est en fait un terme désignant un prêtre mongole alors qu’on nous le vend comme étant nord américain.

En France, il est depuis bien plus facile de se faire appeler Chamane que Sorcière, car dans l’imaginaire collectif, les sorcières sont forcément malfaisantes alors que le chamane est connecté à la Nature et « bon ».

Pourtant, dans les années 1990, il y a eu un regain d’intérêt pour les sorcières via la pop culture américaine : le film The Craft et bien sûr les séries Charmed et Buffy contre les vampires ont mis en avant une néo pratique sorcière, la Wicca.

Qu’est-ce que la Wicca ?

La Wicca est une religion créée à la fin du 19ème siècle en se basant sur un paganisme antique et des pratiques ancestrales principalement irlandaises (les fameux sabbats gaëliques).

Il s’agit donc d’un autre syncrétisme !

Lorsqu’on parle de sorcellerie de nos jours, les pratiques sont principalement basées sur les pratiques wiccanes, mêlant des prières païennes venant de plusieurs traditions à des rituels parfois complètement inventés par des auteurs peu scrupuleux.

La Wicca n’étant pas codifiée, on peut se créer ses propres pratiques en ne prenant que ce qui nous intéresse dans les différentes traditions, plus ou moins modernes (on ne sacrifie plus trop d’animaux de nos jours).

Il est ainsi fréquent de baser son culte sur une tradition antique (panthéon grec, par exemple), mais de fêter Samhain.

Magie noire ou blanche ?

Je vais peut-être en décevoir certains, mais la magie n’a pas de couleurs, puisqu’elle est littéralement invisible !

Il y a eu une mode, au début des années 2000, de mettre des couleurs sur des pratiques (magie blanche pour les gentils, magie noire pour les méchants, magie rose pour l’amour, magie verte pour communier avec la nature, etc.).

Mais comme seule l’intention de départ compte, un même rituel peut avoir des répercussions bien différentes selon les praticiens.

C’est pourquoi je voudrais terminer cet article là-dessus :

n’ayez pas peur de la magie, elle n’est pas responsable de ce que les êtres humains en font…

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