Logo Blanche Artémis, énergéticienne à Arpajon dans l'Essonne

L’Endométriose

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Si vous êtes une femme, vous en avez sûrement déjà entendu parler. Si ce n’est pas vous, vous avez au moins une amie ou une femme de votre famille qui en souffre.

Si vous êtes un homme, vous êtes également concerné. Une femme sur 10 est atteinte, vous avez forcément une femme de votre entourage proche qui en souffre. Peut-être même votre mère ou votre compagne.

L’endométriose, ce fléau qui touche 5% de la population (soit environ 405 millions de personnes)

Alors même si la parole se libère de plus en plus (notamment grâce aux associations), pourquoi autant d’hommes restent ignorants sur ce sujet ?

Parce que les règles c’est tabou, c’est sale. On donne même une claque aux jeunes filles pour leurs premières règles (paie ton traumatisme après une méga gifle sortie de nulle part alors que t’es déjà en panique de saigner).

Ça fait pourtant partie du mécanisme qui donne la vie. On devrait les célébrer et non les cacher. « Tu as tes règles ? Super ! Tiens, une bouillotte, une couette et repose-toi bien ! »

Ça vous paraît incongru ? Pourtant des femmes le font en cachette. Parce qu’elles savent que c’est épuisant de saigner (trop). Parce que le chaud aide vraiment avec les crampes. Parce qu’un Spasfon ne sert à rien (et c’est maintenant prouvé) et qu’on n’est pas des toxicomanes lorsqu’on demande des anti-douleurs puissants.

Parce que… roulement de tambour… avoir ses règles n’est pas censé faire mal !

Et oui, je sais, shocking news. Mais je peux vous assurer que depuis qu’on est petites, on nous dit que les règles ça fait mal, c’est comme ça, « serre les dents, ça finit par passer ».

Et pourtant, des millions de femmes souffrent pendant leurs règles car elles ont une pathologie encore méconnue : l’endométriose.

L’endométriose est un dysfonctionnement de l’endomètre, la paroi qui tapisse l’utérus : des cellules décident de s’en aller et d’aller coloniser d’autres organes. Sauf que bien évidemment, ça se passe mal pour l’organe en question. Et cela engendre des douleurs dites « neuropathiques ».

Et comme l’endomètre réagit aux cycles menstruels, toutes ces cellules font réagir d’autres organes aux cycles, ce qui fait que les douleurs se réveillent pendant les règles, mais aussi pendant l’ovulation, donc 2 fois par mois !

Maintenant que c’est posé, on fait quoi ?

Eh bien on soutient ! On parle ! On va à la rencontre des associations !

Si vous êtes atteinte d’endométriose, vous pouvez faire entendre votre voix dans la cohorte de ComPaRe, par exemple.

Si vous êtes un homme et que vous pensez que personne n’est atteinte autour de vous, parlez-en, vous risquez d’être étonné. Et surtout, ce ne sont pas « des affaires de bonnes femmes », c’est l’affaire de tous, car lorsqu’on souffre, on a besoin de soutien.

Pourquoi parler d’endométriose ici ?

Pour deux raisons.

La première, la plus importante à mes yeux, c’est que je fais partie des « endogirls ».

L’endométriose a rythmé ma vie, depuis mes premières règles à aujourd’hui.

Dès mes premières règles, elles ont été douloureuses et abondantes. Puis hyper douloureuses et hémorragiques. J’ai toujours eu des problèmes hormonaux, mais on n’a jamais cherché de ce côté-là. On a vérifié 20 fois ma thyroïde, mais jamais mes ovaires.

Jusqu’à ce que ce soit visible : un beau kyste de plus de 10cm qui a failli faire exploser mon ovaire droit.

J’ai été opérée, on m’a enlevé l’ovaire, et c’est tout. On ne m’a jamais parlé d’ovaires polykystiques ni d’adénomyose (de l’endométriose, mais interne, puisque les cellules de l’endomètre colonisent l’intérieur de l’utérus), alors qu’en relisant les rapports d’IRM pré et post op, les rapports d’opération, etc. c’était écrit en toutes lettres, mais je ne connaissais pas leur jargon à l’époque.

Et je n’avais que 25 ans. Je précise parce que l’âge compte : je n’avais absolument pas d’assurance et j’avais encore ce sentiment que les spécialistes connaissaient mieux mon corps que moi.

C’est faux ! Vous seul.e connaissez votre corps, vous vivez avec tous les jours, eux n’ont que quelques images sur lesquelles ils ne restent que quelques minutes, n’hésitez jamais à demander un autre avis.

J’ai dû attendre encore 10 ans avant qu’une radiologue me dise que j’avais de l’endométriose et de l’adénomyose. Même si je m’en doutais vu mes symptômes, mais j’avais tu mes doutes puisque des spécialistes m’avaient dit que non.

Bien évidemment, une fois que c’est méga visible, c’est presque trop tard. 2 ans plus tard, en 2020, entre 2 confinements, j’ai dû être opérée d’urgence puisque mon ovaire gauche était lui aussi en train de mourir à son tour.

Et là encore, j’ai dû me battre pour qu’on me retire l’utérus avec, alors qu’il était inutile sans ovaires et blindé d’adénomyose (donc très douloureux – pour l’anecdote, il pesait le double de poids qu’un utérus sain).

Et encore, je passe les détails sur tous les effets secondaires que j’ai subis pendant ces années d’errance médicale et sur leurs conséquences sur mon corps et mon mental.

C’est mon histoire, mais c’est aussi celles de millions d’autres femmes, certaines plus chanceuses, d’autres moins.

J’en viens à ma seconde raison.

Avant d’être opérée, au moment où mon endométriose n’était plus du tout gérable, j’ai fait la formation de Sandrine Muller. C’est une chamane qui ne prend plus de consultations, mais qui maintenant forme à ses soins énergétiques.

Pendant la formation, on passe en binôme : une fois cobaye, une fois thérapeute.

C’était mon premier jour de règles, je n’avais pas pris d’anti-douleurs pour avoir les idées claires (j’étais normalement sous codéine), donc j’étais dans un sale état. J’ai expliqué la situation à ma binôme et elle a accepté que je passe en premier comme cobaye.

Honnêtement, j’ai pas vu d’effet wahou pendant le reste de la journée. J’étais bien contente de prendre ma codéine en rentrant !

Par contre, le lendemain, la douleur était tolérable.

Et le reste de la semaine j’ai eu 0 douleurs ! La première fois de ma vie où j’ai eu des règles non douloureuses !

C’est ce qui m’a décidé à monter le cabinet. Parce que pour moi, ce que je venais d’apprendre était miraculeux.

C’est pourquoi je me suis décidée à me spécialiser sur l’endométriose

Pas parce que c’est un sujet à la mode, mais parce que j’ai vu à quel point les soins énergétiques étaient efficaces sur moi.

Et sur d’autres, parce que j’ai bien sûr tout de suite testé sur mes amies !

Et depuis 4 ans que j’exerce sur des femmes souffrant d’endo, j’ai mis au point un protocole bien rodé qui fonctionne du tonnerre, s’il est respecté.

Comme tous les ans, pendant le mois de mars, le mois dédié aux droits des femmes, je fais une offre spéciale Endo : pour tout soin énergétique acheté (même pour une autre pathologie), je reverse 5€ à une association dédiée à l’Endométriose (et je change tous les ans, cette année ce sera La Fondation pour la Recherche sur l’Endométriose).

N’hésitez pas à me contacter ou à prendre directement RDV si cela vous intéresse.

Merci de m’avoir lue jusqu’ici !

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